Entre 1987 et 1995, dans plus de 400 émissions, bon nombre de merveilleux textes ont été utilisés dans le Carnet d’Émeraude. Découvrez les essentiels, dans cette précieuse sélection…
6 novembre 1993
Une citation datant du 13e siècle – du poète soufi Djalal Eddin Rumi,
Si tu coupes un atome, tu y trouveras un soleil, et des planètes qui tournent alentour.
28 novembre 1993
La mort, dernière étape de la croissance – Elisabeth Kübler-Ross,
« Tout est en nous, si nous n’avons pas peur de regarder.
Il faut prendre maintenant le temps de devenir soi-même,
pas à pas, à une vitesse qui ne nous effraye pas,
mais donne la hâte du pas suivant.
Quand les hommes comprendront leur place dans l’univers,
ils seront capables de croître pour assumer cette place.
Mais la réponse n’est pas dans les mots de cette citation,
la réponse est en vous. »
20 juin 1993
Citation – Patrick Bauwens .
« Assis au coeur de la forêt
envoûté par son chant
Je ne pouvais m’empêcher de questionner les arbres
sur la difficulté humaine à s’écouter et à s’aimer.
Et ceux-ci de me répondre :
Cessez de vouloir être, Soyez.»
6 juin 1993
Le Messie récalcitrant – Richard Bach
Chaque personne,
tous les éléments de notre vie,
sont là, parce que nous les avons attirés là.
Ce que nous choisissons de faire avec eux,
n’appartient qu’à chacun de nous.
14 mars 1993
Citation – Patrick Bauwens .
Au coeur des vibrations instables que nous traversons
Il nous faut prendre conscience que les systèmes sociaux dans lesquels nous vivons
ne sont le fruit que de nos réalisations humaines bien temporelles.
Nous n’avons rien à attendre d’eux, seulement de nous-mêmes.
2 mai 1993
Extrait de la vie des Maîtres – Baird Spalding
Pour avoir été touché par une idée et l’avoir exprimée,
il ne s’ensuit pas qu’elle devienne notre propriété.
Si nous la prenons et la conservons, où trouverons-nous de la place pour en recevoir d’autres.
Pour recevoir davantage, il faut donner ce que l’on a reçu.
Si on le garde, la stagnation suit.
Prenez une roue qui engendre de la force hydraulique, et supposez
que tout à coup, de son propre chef, elle décide de retenir l’eau qui la fait tourner.
Elle sera aussitôt immobilisée.
Il faut que l’eau coule librement à travers la roue pour être utile et créer de l’énergie.
Il en va de même pour l’homme.
26 septembre 1993
Homo Delphinus – Jacques Mayol
Clown était un dauphin femelle qui m’enseigna à me laisser couler, bercé par le mouvement de l’eau,
à m’y fondre, à m’y intégrer totalement, en souplesse, sans efforts, avec le maximum d’économie de mouvements et d’efficacité.
Elle m’apprit à me plier sous les flots, et à y être constamment en alerte.
Elle m’apprit à évoluer sous l’eau, en apnée, comme un félin évolue sur terre.
Plus que tout, elle m’apprit à sourire intérieurement.
17 décembre 1992
Citation – Inconnu.
La sagesse de l’ignorance doit être pour nous un sacrement.
Reconnaître notre ignorance – reconnaître que nous n’avons pas la totale
compréhension de quoi que ce soit – est un acte sacré, qui fait de toute expérience ordinaire, une porte ouvrant sur des possibilités illimitées.
Cette réflexion n’est pas seulement une hypothèse intellectuelle, qui ne serait alors que futile.
Elle est une orientation vers l’infini.
18 octobre 1992
Pour Philippe Walch
Entre le monde-esprit et le monde-matière,
il est un sentier que nous parcourons comme si nous étions engourdis
par le sommeil.
Il soutient nos pas, mais nous n’avons pas conscience de sa force.
Et lors de notre éveil, nous découvrirons que nous portons dans nos vraies mains
les semences qu’il nous faudra soigneusement planter dans la bonne terre de notre vie quotidienne
pour qu’elles produisent nos bonnes actions et nos plus belles paroles.
S’il n’y avait pas ce sentier entres nos vies et celles qui nous ont quittés
il n’y aurait jamais eu parmi nous ni prophète, ni poète, ni génie..
A philou, mon ami.
5 janvier 1994
Citation – Elisabeth Kübler Ross
Quand il n’y a plus de mots, on ne cherche ni à bavarder, ni à penser à autre chose.
Le Silence a sa propre éloquence, parfois plus précieuse que les paroles.
26 décembre 1993
” La mort, dernière étape de la croissance” – Elisabeth Kübler Ross
Pour trouver la paix, il faut avoir le sens de l’histoire,
se sentir partie de ce qui a précédé et de ce qui viendra.
Ainsi entouré, on n’est plus seul et le sentiment d’urgence du présent prends
sa juste place:
N’emploie pas frivolement le temps qui est tien.
Chéris-le, que chaque jour te fasse croître en conscience et en profondeur.
N’emploie pas cette croissance égoïstement, mais au service de ce qui sera,
dans la marée du temps futur.
Ne laisse jamais passer un jour sans ajouter à ce que tu comprends.
Que chaque jour soit une pierre sur le sentier de ta croissance.
Ne te repose pas avant d’avoir fait ce qui était prévu.
Et n’oublie pas : Va aussi lentement qu’il le faut pour maintenir un pas régulier,
ne gaspille pas ton énergie.
Et enfin, ne laisse pas l’urgence illusoire de l’immédiat te distraire de la vision de
l’éternel.
9 janvier 1994
Le Messie Récalcitrant – Richard Bach
La vérité que tu dis n’a ni passé ni futur.
Elle est,
et c’est tout ce qu’il lui faut être .
16 janvier 1994
Le Messie Récalcitrant – Richard Bach
Apprendre,
c’est découvrir ce que tu sais déjà.
Faire,
c’est démontrer que tu le sais.
Le partager,
c’est rappeler aux autres
qu’ils savent aussi bien que toi.
30 janvier 1994
L’oeil du Prophète – Khalil Gibran
Que sont les saisons des années
sinon vos propres pensées qui évoluent ?
Le printemps est un éveil dans votre coeur,
et l’été vous révèle votre fertilité.
Quant à l’automne, n’est-il pas votre passé qui chante une berceuse
à ce qui subsiste en vous de l’enfance ?
Et l’hiver, je vous le demande, n’est-il pas une somnolence
enceinte des rêves des autres saisons ?
6 février 1994
“Le Porc” modifié par Patrick Bauwens – Paul Claudel
N’applique point à la vérité l’oreille seule,
mais tout cela sans réserve, qui est toi-même.
13 février 1994
” Vers une nouvelle forme d’intelligence” – Jean Bouchart d’Orval
Le monde mental, l’univers de la pensée,
se meurt de rigidité.
L’intelligence, toujours juste, vit de fluidité et de flexibilité.
Elle demeure juste parce qu’elle ne tient à aucune forme et agit dans le moment présent.
L’essence même de la vie en évolution tient à cette capacité d’adaptation, de participation essentielle, d’identité avec l’environnement, avec le Tout.
Intelligence est un autre mot pour la vie.
27 février 1994
Quetzalcoalt / Le Retour du peuple des Oiseaux – Ken Carey
L’Esprit sinueux, trouve son chemin, entre les branches de la confusion.
Ouvre sa connaissance pour saluer l’aube.
Et voit dans la lumière montante, de grandes ailes aux plumes colorées,
qui ont poussé sans bruit dans son sommeil.
Et comprenant parfaitement,
Dans un seul élan de joie,
Il vole au-dessus des vieilles promesses.
Au-delà de l’horizon des forêts
Vers la mer, la haute mer.
Comme des anneaux autour de l’Étoile du matin
Des couleurs de lumière dans l’air.
6 mars 1994
Le Sable et l’Écume – Khalil Gibran
Tu as peut-être entendu parler de la Montagne Sacrée.
C’est la montagne la plus élevée de notre monde.
Si tu atteins le sommet, tu n’auras qu’un seul désir,
descendre et être parmi ceux qui vivent dans la vallée la plus profonde.
Voilà pourquoi elle s’appelle la Montagne Sacrée.
17 mars 1994
Maître Tozan: Paroles Zen – Hokyo Zan Mai
Comme en vous contemplant dans le miroir:
la forme et le reflet se regardent.
Vous n’êtes pas le reflet
mais le reflet est vous.
20 mars 1994
Les enfants de Verseau – Aziz Nasafi ( Mystique Persan )
Le monde spirituel est un unique esprit qui se tient,
comme inondé de lumière, derrière le monde concret.
Lorsqu’une créature vient à l’existence, en elle il resplendit comme à travers
une fenêtre.
Il dépend du genre et de la taille de la fenêtre que plus ou moins de lumière
pénètre le monde.
3 avril 1994
Citation – Inconnu.
On dit que pour celui qui sait regarder, on peut voir l’Univers tout entier dans un grain de sable.
10 avril 1994
Paroles Zen – Maître Kodo Sawaki
Notre Expiration est celle de l’Univers entier.
Notre Inspiration est celle de l’Univers entier.
A chaque instant nous réalisons ainsi la grande oeuvre illimitée.
Avoir cet esprit là,
c’est faire disparaître tout malheur
et engendrer le bonheur absolu.
24 avril 1994
Citation – Samuel Ullman
La jeunesse n’est pas une période de la vie, elle est un état d’esprit,
un effet de la volonté, une intensité émotive, une victoire du courage
sur la timidité, du goût de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d’années,
on devient vieux parce que l’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau, renoncer à son idéal ride l’âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis
qui lentement nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille, il demande comme l’enfant insatiable :
et après ? il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi, aussi vieux que votre doute, aussi jeune que votre
confiance en vous-même, aussi jeune que votre espoir, aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif :
réceptif à ce qui est beau, bon et grand, réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.
15 mai 1994
La révolution du cerveau – Sir Arthur Eddington
Nous avons trouvé une étrange empreinte de pied, sur les rives de l’inconnu.
Nous avons formulé des théories, l’une après l’autre, pour rendre compte
de l’origine de cette empreinte.
Nous avons enfin réussi à reconstituer la créature dont le pied a laissé cette
empreinte.
Et voilà que nous constatons que cette empreinte est la nôtre.
29 mai 1994
Citation – Arvo Pärt, Badenweiler 1994
On peut comparer la musique à la lumière blanche,
laquelle contient toutes les couleurs.
Seul un prisme peut séparer les couleurs et les faire apparaître ;
Ce prisme pourrait être l’esprit de celui qui écoute.
5 juin 1994
Citation – Inconnu.
Il faut concevoir le cosmos comme un gigantesque réservoir,
où chacun peut puiser selon sa volonté.
Toutes choses passées ou futures ont toujours existé, existent et existeront toujours.
Il faut simplement les tirer de là où elles sont.
5 septembre 1994
Les Enfant du Verseau – Alexis de Tocquevile
Il arrive quelquefois que le temps, les événements ou l’effort individuel et solitaire
des intelligences, finissent par ébranler ou par détruire peu à peu une croyance,
sans qu’il en paraisse rien au-dehors…
On ne se réunit point pour lui faire la guerre…
Comme ses ennemis continuent à se taire, ou ne se communiquent qu’à la dérobée
leurs pensées, ils sont eux-mêmes longtemps sans pouvoir s’assurer qu’une grande
révolution s’est accomplie.
10 janvier 1993
Pensée indienne KIYOHA
A la recherche d’une rose au coeur de la forêt
On ne vois que l’absence de la rose
Et l’on oublie la beauté de ce qui nous entoure.
25 septembre 1994
Le Papillon Noir – Dr Richard Moss
Que deux personnes, ou davantage…
parviennent ensemble à une attention sans obstruction,
ou le Soi ne s’implique pas,
est l’un des plus grands miracles de la vie
2 octobre 1994
Le 5e Rêve – Patrice Van Eersel
L’obscurité a rêvé la lumière, et la lumière s’est accomplie dans la couleur.
La couleur a rêvé la matière, et la matière s’est accomplie dans le cristal.
Le cristal a rêvé l’herbe, et l’herbe s’est accomplie dans l’arbre.
L’arbre a rêvé le ver de terre, et le ver de terre s’est accompli dans le dauphin.
Le dauphin a rêvé l’homme, et l’homme…
23 octobre 1994
Le voyage à Shamballa – Anne et Daniel Meurois-Givaudan
Créez, créez le possible en vous, loin des barrières et des a priori ;
alors seulement vous le projetterez dans l’univers tout entier et surtout…
vous vous découvrirez. Ne voyez pas là un conseil mais un appel.
13 novembre 1994
Le voyage à Shamballa – Anne et Daniel Meurois-Givaudan
Saurait-il y avoir un premier et un dernier alors que chaque être vit un peu en tous les autres.
Pourquoi ce besoin humain de classer, de répertorier, d’étiqueter !
Pourquoi cette nécessité absolue de se situer. Il faut se dépersonnifier.
Oter l’écorce de nos peaux successives, bien savoir que l’on est toujours prince et mendiant à la fois.
Qu’il n’y a à regarder ni devant, ni derrière.
Etre soi-même, ni le premier, ni l’ultime barreau d’une échelle imaginaire.
Mais l’échelle dans sa totalité.
8 janvier 1995
Sri Aurobindo extrait de “Gringo” – Satprem
L’expérience de la vie humaine sur une terre
ne se joue pas pour la première fois maintenant.
Elle a eu lieu des millions de fois avant
et le long drame se répétera des millions de fois encore.
Dans tout ce que nous faisons maintenant,
tous nos rêves, nos accomplissements rapides ou difficiles,
nous profitons subconsciemment de l’expérience d’innombrables précurseurs,
et notre labeur fécondera des planètes inconnues de nous
et des mondes pas encore nés.
15 janvier 1995
Légende Eskimo extraite des ” Paroles indiennes”
Au début des temps… Il n’y avait pas de différence entre les hommes et les animaux.
Toutes les créatures vivaient sur terre.
Un homme pouvait se transformer en animal s’il le désirait, et un animal pouvait devenir un être humain.
Il n’y avait pas de différence.
Les créatures étaient parfois des animaux et parfois des hommes.
Tout le monde parlait une même langue.
En ce temps-là, les mots étaient magie et l’esprit possédait des pouvoirs mystérieux.
Un mot prononcé au hasard pouvait avoir d’étranges conséquences.
Il devenait brusquement vivant et les désirs se réalisaient.
Il suffisait de les exprimer…
22 janvier 1995
“L’Alchimiste” – Paulo Coelho
” Mon coeur craint de souffrir,
dit le jeune homme à l’alchimiste, une nuit qu’ils regardaient le ciel sans lune.
– Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même.
Et qu’aucun coeur n’a jamais souffert alors qu’il était à la poursuite de ses rêves. ”
5 février 1995
“L’Alchimiste” – Paulo Coelho
Ne pense pas à ce qui est resté en arrière.
Tout est gravé dans l’Ame du Monde et y restera pour toujours.
Si ce que tu as trouvé est fait de matière pure, cela ne pourrira jamais.
Et tu pourras y revenir un jour.
Si ce n’est qu’un instant de lumière, comme l’explosion d’une étoile,
alors tu ne retrouveras rien à ton retour.
Mais tu auras vu une explosion de lumière.
Et cela seul aura déjà valu la peine d’être vécu.
12 février 1995
Extrait des Récits d’un voyageur de l’Astral – Anne et Daniel Meurois-Givaudan
Si la Lumière est aussi matiére
nous n’avons plus à la chercher ailleurs qu’en nous-mêmes
dans toutes nos formes.
22 mars 1995
Extrait des Récits d’un voyageur de l’Astral – Anne et Daniel Meurois-Givaudan
Remonte la chaîne du temps et cherche au fin fond de ta mémoire,
tu trouveras l’objet de ta quête aveugle,
le véritable trésor que tu ignores et qui te colle à la peau.
Retrouve-la cette peau, vide-la de ses préjugés,
de ses routines, de ses égoïsmes;
remonte les fils du pantin de ta carcasse et trouve les doigts qui les agitent.
Sais-tu à qui ils sont ?…
A toi ! au seul, à l’unique, au vrai Toi.
Le Toi que tu avais oublié,
celui qui sait comprendre et aimer.
30 mars 1995
” Vers une nouvelle forme d’intelligence” – Jean Bouchart d’Orval
Le Son, par rapport au Silence, se montre lourd et grossier.
De même, la Pensée, si indirecte, se compare mal à l’intelligence vive qu’elle voudrait
réfléchir.
Devoir se faire tout expliquer tue la vie.
Pourtant, nous continuons à accorder de l’importance aux mots,
au lieu de s’attarder à percevoir l’espace entre les mots.
Cet espace où tout commence et tout fini.
14 avril 1995
Pour une naissance sans violence – Frederick Leboyer
Que de chemin nous avons fait !
Nous sommes sortis des eaux, nous avons pris pied sur terre.
Le sombre domaine du poisson, de l’horizontalité, nous l’avons quitté.
La terre nous porte.
Elle nous porte, oui, mais aussi elle nous tient.
Comme nous sommes lourds !
Il faut ramper.
Le ciel est là, pourtant,
De lui la lumière nous vient, c’est elle qui nous appelait.
C’est d’elle que nous tenons la vie.
C’est elle qui nous force à nous dresser vers lui.
Cette route longue, longue…
qui mène du minéral à l’homme,
c’est celle que refait tout enfant en naissant.